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Issu de « l’art du trait », je peux aussi m’éloigner de la rigueur obligée.

Sur le bois j’ai suivi les lignes avec gourmandise m’entourant de mascottes en sommeil maintenant.

Avec la pierre j’ai joué à partir des formes que me révélaient des blocs tombés des falaises d’Étretat, roulés par la mer, devenus corpuscules augmentés sous la loupe des émotions contenues.

En ayant quitté la pierre et le bois, je me suis émancipé de la taille, par la mise en forme de structures armées, moi qui ne le suis pas, allant vers une plus grande liberté des formes, audace exprimée, sauvage impossibilité du calme. Le plâtre se masse, se tire, se pousse, se lisse, s'hérisse. Le bronze enfin sert les œuvres et, par son ponçage jusqu'à sa brillance originelle, je m'affranchis de la patine, sereine hardiesse.

Les œuvres issues de cette nouvelle approche sont une ouverture sur quoi ? Un monde loin de l’IA ? Un monde où l’émotion prend toute sa place, et se montrent ectoplasmes dégenrés, engagés, poétiques, dans l’embrasement des questions vitales et collectives.

S.G.

© 2025 par Serge Goacolou
 

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